Monsieur Laby de St-Aumont
Mazous-Laguian.

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IMPRIMERIE DE DONDEY-DUPRÉ,
Rue St.-Louis, n° 46, au Marais.




ŒUVRES COMPLÈTES

DE

LORD BYRON,

AVEC NOTES ET COMMENTAIRES,

COMPRENANT

SES MÉMOIRES PUBLIÉS PAR THOMAS MOORE,

ET ORNÉES D'UN BEAU PORTRAIT DE L'AUTEUR.

Traduction Nouvelle

PAR M. PAULIN PARIS,

DE LA BIBLIOTHÈQUE DU ROI.

TOME DEUXIÈME.




Paris.
DONDEY-DUPRÉ PÈRE ET FILS, IMPR.-LIBR., ÉDITEURS,
RUE SAINT-LOUIS, N° 46,
ET RUE RICHELIEU, N° 47 bis.


1830.




DON JUAN.

                   Difficile est proprie communia dicere.                               (Horace, Epist. ad Pison.)                   Crois-tu, parce que tu es vertueux, qu'il                   n'y aura plus ni ale ni galettes?--Oui,                   par sainte Anne! et le gingembre aussi nous                   brûlera la bouche.                     (Shakspeare, la Douzième nuit,                                   ou Ce que vous voudrez.)




Chant Neuvième.



1. O Wellington! (ou Vilainton, car la renomméea deux manières de prononcer ces héroïquessyllabes; et la France qui, battante ou battue, riratoujours, n'ayant pu dompter votre beau nom, s'estimaginé d'en faire l'occasion d'une pointe ridicule)vous avez obtenu de fortes pensions et de grandséloges: si quelqu'un aujourd'hui osait contester unegloire comme la vôtre, l'humanité se lèverait enmasse et ferait retentir le mot: Nay1.

2. Ce n'est pas que je prétende excuser votre conduiteà l'égard de Kinnaird, dans l'affaire Marinet2.--elle fut réellement infâme, et on se gardera bien(comme de quelques autres anecdotes) d'en rappelerles circonstances sur la tombe qui vous attenddans la vieille abbaye de Westminster. Quant au reste,il serait inconvenant de nous y arrêter ici; ce sontdes histoires bonnes à conter à table, au momentdu thé3; et d'ailleurs, bien que vos années offrentdéjà une imposante succession de zéros, Votre Grâceest encore un jeune héros4.

Note 1: (retour) «Ne faut-il pas lire Ney?--Question de l'imprimeur.»(Note de Lord Byron.)

Le poète joue ici sur le mot nay (non), et sur le nom du maréchalNey. M: de Las-Cases, dans son Mémorial de Sainte-Hélène, rapporteles paroles suivantes de Napoléon: «On m'assure que c'est par Wellingtonque je suis ici, et je le crois. Cela est digne de celui qui, au méprisd'une capitulation solennelle, a laissé périr Ney, avec lequel il s'étaitvu souvent sur le champ de bataille.» Il est certain qu'un mot deWellington eût alors suffi pour sauver la vie de cet infortuné guerrier:mais, loin de le prononcer, Wellington ne songea pas même à démentirle procureur-général qui déclara, à l'ouverture des débats, que la miseen accusation du maréchal Ney avait été so

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