NOTES SUR LA TRANSCRIPTION:

—Les erreurs clairement introduites par le typographe ont été corrigées.

—On a conservé l’orthographie de l’original, incluant ses variantes.



[I]

LE VICAIRE

DE WAKEFIELD

[II]

 

[III]

OLIVER GOLDSMITH


LE VICAIRE
DE WAKEFIELD


TRADUCTION NOUVELLE ET COMPLÈTE

PAR

B.-H. GAUSSERON

PARIS

A. QUANTIN, IMPRIMEUR-ÉDITEUR

7, RUE SAINT-BENOIT


[IV]

 

[I]

PRÉFACE[1]

OLIVER Goldsmith naquit au village dePallas, ou Pallasmore, dans le comté de[II]Longford, en Irlande, le 10 novembre1728. Son père, qui y était pasteur, avecun revenu de mille francs par an, setransporta peu après avec sa famille àLissoy, dans le comté de Westmeath,où on offrait de rétribuer son ministèreun peu plus de quarante livres sterling.

Le jeune Goldsmith était petit, grêléet gauche. A l’école, ses camarades se moquaient de lui et le battaient.Faible de corps et dépourvu d’argent de poche, il ne pouvaitni se faire craindre ni se concilier des amitiés intéressées. Lemaître d’ailleurs le trouvait lourd et stupide.

A dix-huit ans, on l’envoya à l’Université de Dublin, commesizar, c’est-à-dire comme étudiant pauvre, payant par des servicesdomestiques l’instruction qu’il recevait. Quand le besoin d’argentle talonnait et qu’il avait épuisé les ressources qu’une mince garde-robelui procurait chez le prêteur sur gages, il composait des chansonsqu’il allait vendre, à cinq shillings pièce, et qu’il avait ensuitele chatouillant plaisir d’entendre lamentablement crier par les mendiantsdans les rues de Dublin.

Au sortir de l’Université, où il ne manqua pas de mésaventures,il vécut quelque temps à la maison paternelle, ou plutôt maternelle,car son père, le révérend Charles Goldsmith, était mort. Maisil fallait se créer une position, et le problème de gagner sa vie nefut pas aisément résolu par Goldsmith. Précepteur, étudiant endroit à Dublin, étudiant en médecine à Édimbourg, puis à Leydeoù il profite des leçons des deux illustres professeurs Albinus etGaubius, que lui seul, je suppose, a connus, il tire le plus d’argentqu’il peut—ce qui ne veut pas dire beaucoup—de son excellentoncle Contarine, et il fai

...

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