VIES

DES

DAMES GALANTES

 

 

Au lecteur

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L'orthographe a été conservée. Seuls quelques mots ont été modifiés.La liste des modifications se trouve à la fin du texte.

 

 

PARIS. CHARLES BLOT, IMPRIMEUR, RUE BLEUE, 7.

 

 

VIES

DES

DAMES   GALANTES

P A R

LE   SEIGNEUR    DE   BRANTOME



———


NOUVELLE ÉDITION

REVUE   ET   CORRIGÉE   SUR   L'ÉDITION   DE   1740

AVEC DES REMARQUES HISTORIQUES ET CRITIQUES


colophon

PARIS

GARNIER FRÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS

6, RUE DES SAINTS-PÈRES, 6

 

TABLE DES MATIERES

 

A MONSEIGNEUR

LE DUC

D'ALENÇON, DE BRABANT

ET COMTE DE FLANDRES,

FILS ET FRÈRE DE NOS ROYS.

MONSEIGNEUR

D'autant que vous m'avez fait cet honneur souvent à la Cour de causeravec moy fort privement de plusieurs bons mots et contes, qui vous sontsi familiers et assidus qu'on diroit qu'ils vous naissent à veüed'œil dans la bouche, tant vous avez l'esprit grand, prompt etsubtil, et le dire de mesme et très-beau, je me suis mis à composer cesDiscours tels quels, et au mieux que j'ay pu, afin que si aucuns y en aqui vous plaisent, vous fassent autant passer le temps et vousressouvenir de moy parmy vos causeries, desquelles m'avez honoré autantque gentilhomme de la Cour.

Je vous en dédie donc, Monseigneur, ce livre, et vous supplie lefortifier de vostre nom et autorité, en attendant que je me mette surles discours sérieux, et en voyez un à part que j'ai quasi achevé, où jededuis la comparaison de six grands princes et capitaines qui voguentaujourd'huy en ceste chrestienté, qui sont le roy Henri III vostrefrère, Vostre Altesse, le roy de Navarre vostre beau-frère, M. de Guise,M. du Maine et M. le prince de Parme[1], alléguant de tous vous autresvos plus belles valeurs, suffisances, mérites et beaux faits, surlesquels j'en remets la conclusion à ceux qui la sçauront mieux faireque moy.

Cependant, Monseigneur, je supplie Dieu vous augmenter tousjours envostre grandeur, prospérité et altesse, de laquelle je suis pour jamais,

MONSEIGNEUR,

Votre très-humble et très-obéissant sujet
et très-affectionné serviteur,

DE BOURDEILLE.

AU LECTEUR.

J'avois voüé ce deuxiesme livre des Femmes à mondit seigneur d'Alençondurant qu'il vivoit, d'autant qu'il me faisoit cet honneur de m'aimer etcauser fort privement avec moy, et estoit curieux de sav

...

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